L'étiquetage des allergènes dans les aliments est un sujet important dans le monde entier pour protéger la santé des personnes allergiques. De nombreux pays ont adopté des réglementations légales à cet effet, mais il existe également des différences dans les exigences. Cet article compare la situation dans différentes régions du monde.

Union européenne
Dans l'UE, le règlement sur l'information des consommateurs (FIC) réglemente de manière uniforme depuis 2014 que 14 allergènes principaux tels que les céréales contenant du gluten, les crustacés, les œufs, le poisson, les arachides, le soja, le lait, les fruits à coque, le céleri, la moutarde, les graines de sésame, le dioxyde de soufre et les sulfites, les lupins et les mollusques doivent être mis en évidence dans la liste des ingrédients s'ils sont contenus comme ingrédient. Pour les produits en vrac, l'information doit également être fournie.

États-Unis
Aux États-Unis, la loi sur l'étiquetage des allergènes alimentaires et la protection des consommateurs (FALCPA) de 2004 exige que les principaux allergènes lait, œufs, poisson, crustacés, noix, arachides, blé et soja soient indiqués sur l'étiquette. À partir de 2023, le sésame sera ajouté comme 9e allergène majeur. Les allergènes peuvent être énumérés entre parenthèses après l'ingrédient respectif ou à la fin de la liste des ingrédients après "Contient".

Canada
Le Canada exige, selon la Loi sur les aliments et drogues, la déclaration des allergènes prioritaires œufs, lait, moutarde, arachides, noix, fruits de mer, sésame, soja, dioxyde de soufre, blé et sulfites soit dans la liste des ingrédients, soit dans une déclaration "Contient" distincte en utilisant le nom communément utilisé de l'allergène.

Chine
En Chine, la norme nationale GB 7718 réglemente l'étiquetage du blé, des noix, des œufs, des arachides, du soja, du lait, des crustacés, du poisson et des mollusques dans la liste des ingrédients ainsi que par un avertissement supplémentaire sur l'emballage.

Japon
La loi japonaise sur l'étiquetage des aliments impose l'étiquetage de 7 allergènes tels que les œufs, le lait, le blé, le sarrasin, les arachides, les crustacés et les noix. 21 autres allergènes devraient être indiqués volontairement.

Russie
La norme GOST R 51074-2003 en Russie exige la déclaration des arachides, des noix, du sésame, du soja, du lait, des œufs, du poisson, des crustacés, du blé, du céleri, de la moutarde et des sulfites dans la liste des ingrédients ainsi que par l'indication "Contient : (liste des allergènes)" sur l'emballage.

Autres régions
En Amérique latine, certains pays comme l'Argentine, le Brésil, la Colombie, le Chili et le Mexique ont des réglementations sur l'étiquetage des allergènes, qui sont principalement basées sur les directives du Codex Alimentarius. D'autres États comme la Bolivie, la République dominicaine, Haïti, le Honduras, le Panama, le Paraguay, le Pérou et l'Uruguay n'ont pas encore adopté de lois correspondantes.
De même, dans de nombreux pays en développement d'Afrique et d'Asie, il n'existe jusqu'à présent aucune réglementation ou seulement des réglementations rudimentaires sur l'étiquetage des allergènes. Surtout pour les voyageurs souffrant d'allergies, cela peut être un défi.

 

Dans l'ensemble, il apparaît que l'étiquetage des allergènes est réglementé de manière similaire mais pas uniforme au niveau international. Pour les fabricants de denrées alimentaires et les personnes allergiques, il est donc important de se familiariser avec les exigences spécifiques du pays concerné. Une harmonisation mondiale des normes serait souhaitable pour offrir aux personnes allergiques une meilleure protection partout. D'ici là, dans de nombreuses régions, il incombe à chacun de s'informer sur les ingrédients et d'être prudent.